Université de Strasbourg

Matteo Mauro

Matteo Mauro

De 2001 à 2004, Matteo Mauro a étudié la chimie à l'université de Bari (Italie), où il a obtenu sa licence en 2004. Il y a soutenu sa thèse, qui portait sur les complexes hydrures de palladium comme catalyseurs pour des réactions d'hydrogénation, sous la supervision du professeur M. Aresta. Par la suite (2006), il a obtenu son master en sciences chimiques à l'université de Milan (Italie), sous la supervision du professeur G. D'Alfonso, travaillant sur des complexes carbonylés de rhénium à niveau d’émission élevé et leur application dans les appareils électroluminescents efficaces. En 2009, il a obtenu son doctorat en sciences chimiques au sein du même groupe de recherche. En 2011, après un an de post-doctorat dans le groupe du professeur L. De Cola à la Westfälische Wilhelms-Universität, au Center of Nanotechnology à Münster (Allemagne), il y a reçu une bourse post-doctorale Alexander von Humboldt. En octobre 2012, il a été nommé maître de conférences à l'Institut de science et d'ingénierie supramoléculaires (ISIS) de l'université de Strasbourg.

Suite à ses travaux de doctorant, il a reçu le prix Eni 2010, récompensant les débuts dans la recherche. Ses recherches portent actuellement sur la synthèse et la caractérisation photophysique et théorique des matériaux (électro-)luminescents dotés de propriétés d’auto-assemblage à base de complexes de métaux de transition, et leur application dans les dispositifs optoélectroniques et en bio-imagerie. L'objectif principal de ses travaux est d'explorer, au moyen de l'approche bottom-up, la possibilité de contrôler des structures supramoléculaires à l’échelle nano- et micro-métrique organisées sur la longue portée à base de matériaux fonctionnels organométalliques, affichant de meilleures propriétés photophysiques et biologiques en comparaison de leurs homologues en vrac (non assemblés).

Durant son séjour à l'USIAS, Matteo Mauro travaillera sur les Métallo-polyméro-élastomères hybrides pour la robotique souple guidée par la lumière avec son collaborateur Stéphane Bellemin-Laponnaz.

France 2030