Emilie Moulin
Emilie Moulin a débuté ses études en chimie à Toulouse (ENSCT) et à Paris (ENSPC), dans l’objectif de devenir ingénieur. Suite à un DEA en chimie organique à l’université Pierre-et-Marie-Curie (Paris), elle rejoint en 2003 le groupe du professeur Nicolas Winssinger à l'Institut de science et d'ingénierie supramoléculaires (ISIS) de Strasbourg pour y effectuer une thèse dans le domaine de la synthèse totale des lactones d’acides résorcyliques. En 2007, Emilie intègre le groupe du professeur Aloïs Fürstner au Max Planck Institute für Kohlenforschung (Mülheim an der Ruhr, Allemagne) en tant que chercheur post-doctoral, où elle travaille sur la synthèse totale des léjimalides, macrolides aux propriétés anticancéreuses. Elle a reçu pour ce travail deux bourses post-doctorales prestigieuses : une de l'Association pour la recherche sur le cancer, et l’autre de la fondation Alexander von Humboldt. En 2008, elle rejoint l’équipe du professeur Nicolas Giuseppone en tant que chargée de recherche CNRS au sein de l'Institut Charles Sadron (Strasbourg) et soutient son habilitation à diriger les recherches (HDR) en 2014. Emilie Moulin s’intéresse actuellement à la synthèse de molécules complexes pour la construction de (bio-)matériaux supramoléculaires fonctionnels. Elle a plus particulièrement contribué activement au développement a) d'auto-assemblages de triarylamines qui présentent des propriétés de conductions électronique et optique exceptionnelles et b) de muscles artificiels constitués de machines moléculaires. Ce travail lui a valu en 2015 le prix « Les Espoirs de l’université de Strasbourg ».
Dans le cadre de sa fellowship, Emilie Moulin travaille sur le projet Hybrides supramoléculaires ADN-triarylamine : vers la construction de nano-circuits origamis auto- assemblés.