Université de Strasbourg

Christelle Golzio & Hélène Puccio

Biographie - Christelle Golzio

Institut de génétique et de biologie moléculaire et cellulaire (IGBMC) - UMR 7104, université de Strasbourg, CNRS et Inserm

Christelle Golzio, USIAS Fellow 2019

Le Dr. Christelle Golzio a réalisé sa thèse à l’hôpital Necker-Enfants malades dans l’équipe du professeur Stanislas Lyonnet où elle a travaillé sur la signalisation FGF dans la morphogenèse du cœur et l’étude des cardiopathies congénitales. Elle obtient en 2009 un doctorat en génétique humaine et développement de l’université Paris-Descartes (France). Elle effectue par la suite un stage postdoctoral à l’université Duke (Caroline du Nord, États-Unis), où elle étudie l’architecture génétique des maladies complexes incluant l’interaction génique, les effets de dose et la détermination de la pathogénicité de variants identifiés chez des personnes atteintes de maladies rares.

Lauréate en 2014 du prix Young Investigator NARSAD, elle est nommée professeure assistante dans le département de psychiatrie de l’université Duke où elle anime un groupe de recherche au sein du Center for Human Disease Modeling.  Elle obtient une Chaire LabEx INRT (Integrative Biology: Nuclear dynamics, Regenerative and Translational Medicine) en 2016 et transfère son laboratoire à l’IGBMC. Son équipe fait partie du LabEx INRT. Elle obtient en 2017 l’habilitation à diriger des recherches et est nommée chargée de recherche à l’Institut national de la santé et de la recherche médicale (Inserm).

Ses travaux de recherche se concentrent sur l’étude des réarrangements chromosomiques dans des formes syndromiques d’autisme. Plus spécifiquement, l’objectif est de comprendre comment les variations génétiques peuvent avoir un impact sur le développement et l'homéostasie du système nerveux central et entérique.

Biographie - Hélène Puccio

Institut de génétique et de biologie moléculaire et cellulaire (IGBMC) - UMR 7104, université de Strasbourg, CNRS et Inserm & Institut NeuroMyoGène (INMG) - UMR 5310, université Claude Bernard, Lyon I

Hélène Puccio, USIAS Fellow 2019

Le Dr. Hélène Puccio a obtenu son doctorat en génétique en 1998 à l’université Harvard (États-Unis), pour ses recherches sur l’identification et la caractérisation d’une nouvelle famille de protéines apparentées à la dystrophine et à ses isoformes, les dystrobrévines. Elle a ensuite rejoint le groupe de Michel Koenig à l’IGBMC pour travailler sur la parthénogenèse moléculaire dans l’ataxie de Friedreich (AF).  En 2001, elle a été nommée chercheuse associée à l’Inserm (Institut national de la santé et de la recherche médicale), et elle est depuis chercheuse principale du projet AF. En 2008, elle a été promue directrice de recherche Inserm. Ses travaux se concentrent sur la compréhension des mécanismes physiopathologiques impliqués dans les ataxies récessives liées au dysfonctionnement mitochondrial. Son équipe a contribué de manière significative à l’approfondissement des connaissances fondamentales sur les clusters Fe-S et la biosynthèse du CoQ10, les voies physiopathologiques impliquées dans les maladies et le développement d’approches thérapeutiques novatrices.

Hélène Puccio a reçu de nombreux prix, dont le Prix de recherche en pathologie pédiatrique (2005), le label « Équipe FRM » (2005), une Starting Grant du Conseil européen de la recherche (2007), le Prix Jean Toy de l’Académie des sciences (2008), le Prix de l’Académie rhénane (2014), le Prix « La Recherche - La science en avance » (2015) ainsi que le Prix Antoine Lacassagne du Collège de France (2016).

Projet - Modélisation in vivo chez le poisson zèbre d’une ataxie rare et récessive liée à un dysfonctionnement mitochondrial

01/10/2019 - 30/09/2022

L'ataxie autosomique récessive de type 2 (ARCA2) est est une ataxie cérébelleuse rare caractérisée par une atrophie cérébelleuse sévère et un déficit en coenzyme Q10 (CoQ10), avec une grande variabilité phénotypique. L'ARCA2 est due à des mutations dans le gène codant pour la protéine COQ8A, une protéine mitochondriale impliquée dans la biosynthèse du coenzyme Q. Différents types de mutations (faux-sens, non-sens, décalage de cadre) ont été identifiés, mais aucune corrélation génotype-phénotype n'a été établie. Les docteurs Golzio et Puccio ont émis deux hypothèses : 1) L'ARCA2 n'est pas uniquement due à une perte de fonction de COQ8A et certaines mutations faux-sens de COQ8A pourraient être plus délétères qu'une perte de fonction complète et 2) il pourrait exister un composant développemental qui ne pourrait pas être récapitulé dans le modèle de souris knock-out. Nous proposons de traiter ces deux hypothèses en utilisant le poisson zèbre comme modèle in vivo.

En générant ces nouveaux modèles de vertébrés et en effectuant une complémentation in vivo pour évaluer le pouvoir pathogène des mutations, nous pourrons mieux comprendre la biologie fondamentale de COQ8A ainsi que les conséquences fonctionnelles d'une série de mutations associées à la maladie humaine. Le présent projet aidera à mieux comprendre le spectre phénotypique d'ARCA2. Sur le long terme, il est prévu d'utiliser ces modèles pour un criblage in vivo de molécules thérapeutiques candidates.

Biographie technicien de recherche - Trystan Duinat

Institut de génétique et de biologie moléculaire et cellulaire (IGBMC) - UMR 7104, université de Strasbourg, CNRS & Inserm

Trystan DuinatTrystan Duinat a suivi deux cursus à l’issue de son baccalauréat STL. Il a tout d’abord obtenu un BTS en biotechnologie, qui lui a permis de réaliser deux stages de deux mois chacun : le premier dans le secteur œnologique du laboratoire départemental d’analyse du Jura (LDA3), le deuxième à l’Institut de génétique et de biologie moléculaire et cellulaire (IGBMC) à Strasbourg, où il a étudié les récepteurs aux glucocorticoïdes pour des études structurales et biophysiques. Il a ensuite obtenu une licence « Biologie moléculaire et cellulaire » à l’université de Strasbourg (2020).

À l’issue de son cursus scolaire dans le domaine de la biologie, il a débuté son parcours professionnel à l’hôpital civil de Strasbourg en tant que technicien d’analyse.

Enfin, il a intégré les équipes des docteures Hélène Puccio et Christelle Golzio à l’Institut de génétique et de biologie moléculaire et cellulaire (IGBMC) en tant que technicien de recherche, afin d’étudier l’ataxie cérébelleuse rare liée à une déficience en coenzyme Q10 en utilisant comme modèle expérimental le poisson-zèbre. Il travaille sur ce projet depuis début janvier 2021.

Biographie ingénieur d’étude - Raphaël Schatz

Institut de génétique et de biologie moléculaire et cellulaire (IGBMC) - UMR 7104, université de Strasbourg, CNRS & Inserm

Raphaël Schatz

Raphaël Schatz a étudié les sciences pharmaceutiques, filière industrie/recherche à l’université de Strasbourg, France. Au cours de son cursus, il s’est rendu en 2017 à Montréal (Canada) pour y effectuer un stage de six mois. C’est à l’Institut de recherches cliniques de Montréal (IRCM), dans l’équipe du Docteur Hideto Takahashi, que Raphaël Schatz a fait sa première expérience en laboratoire de recherche en étudiant les rôles in vivo de l’interaction entre deux protéines d’adhésion cellulaire (CAMs) dans le développement et la plasticité des synapses.

Par la suite, il a intégré le Master « Sciences du médicament : pharmacologie et toxicologie » à l’université de Strasbourg. Son stage de Master 2 a été réalisé en 2019 au sein du laboratoire du professeur Nathalie Cartier à l’Institut du cerveau et de la moelle épinière (ICM , Paris, France). Au cours de ce stage, il a participé à l’initiation d’un projet visant à évaluer un nouveau sérotype de vecteur viral comme approche thérapeutique de la leucodystrophie métachromatique.

Ayant fini son cursus de pharmacie, Raphaël a intégré les équipes des docteures Hélène Puccio et Christelle Golzio à l’Institut de génétique et de biologie moléculaire et cellulaire (IGBMC) afin d’étudier l’ataxie spinocérébelleuse liée à une déficience en coenzyme Q10 en utilisant comme modèle expérimental le poisson-zèbre (Danio rerio). Il a travaillé sur ce projet de novembre 2019 à août 2020.

Liens

France 2030