Université de Strasbourg

Emilie Oléron Evans

Ancienne élève de l’École normale supérieure lettres et sciences humaines de Lyon, Émilie Oléron Evans y a obtenu un master 2 en études germaniques, avec un mémoire portant sur la réception britannique des travaux de l’historien suisse Jacob Burckhardt sur la Renaissance, puis a développé un profil de recherche pluridisciplinaire à travers un Masters of Art en relations culturelles anglo-allemandes à l’université Queen Mary de Londres.

Elle a réalisé en 2014 une thèse de doctorat en cotutelle entre l’université Queen Mary et l’université Sorbonne-Nouvelle-Paris-III, co-dirigée par Leonard Olschner (Queen Mary) et Michel Espagne (CNRS/ENS). Cette thèse s’appuie sur le concept des transferts culturels pour révéler, à travers le cas particulier de l’historien de l’art et de l’architecture Nikolaus Pevsner (1902-1983), la dimension transnationale de l’histoire de la discipline de l’histoire de l’art entre son foyer d’éclosion, l’ère germanique, et les pays anglo-saxons où elle s’est répandue à partir des années 1930, après l’émigration massive d’historiens de l’art de langue allemande fuyant la montée du régime national-socialiste.

Émilie Oléron Evans a rejoint l’USIAS en juin 2015. Elle est rattachée à la chaire d’historiographie de l’art et coordonne le projet de publication d’un dictionnaire sur l’histoire culturelle, artistique et intellectuelle à Strasbourg entre 1880 et 1930, en parallèle avec une exposition sur le même thème organisée par les musées de la ville.

France 2030